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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 20:20

Fiat500-LeVelo.jpg

 

On s'était donné RDV avec Philip pour une de ces sorties "boucherie" où le but est de vraiment tout donner sans trop penser à la suite...

Au menu du jour: vélo, 50 minutes d'échauffement puis 3x20 minutes à bloc avec 5 minutes de pause. Retour à la maison tranquille puis on enchaîne avec 15 minutes de course à pied très rapide, et on termine avec 30 minutes de footing.

Échauffement sans histoires, mais ça souffle très fort. On décide de faire nos intensités sur le parcours Cossonay, Senarclens, Grancy, Cottens, Vuillerens, Aclens, Goillon, Cossonay. Le parcours est assez roulant avec une grosse montée entre Aclens et Cossonay et quelques coups de cul à Senarclens, Grancy et Aclens. On a pris nos machines de guerre avec les roues aéro, et le vent latéral rend la conduite assez difficile. Règles du jeu: pas de drafting, comme en course.

Comme défini, on fait nos intensités à bloc. Je donne tout ce que j'ai dans le ventre (en fait j'en suis même à deux doigts de vomir). Philip est imprenable sur le plat, mais étonnamment, j'arrive à lui revenir dessus et même le dépasser dans les bosses. Il monte en souplesse, moi en puissance. Je cale un peu dans le dernier intervalle et je dois le laisser filer.

Première partie terminée, je me dis que le plus dur est derrière nous. Grave erreur! Un fois de retour à la maison, on enfile les baskets et... bougre il part vite. Je dois à nouveau me sortir les tripes pour rester dans le sillage de Phil. J'ai toujours de la peine dans les enchaînements, mais là je suis vraiment largué. Au bout de 5 minutes, Phil commence à me distancer. Je dois me faire souffrance pour garder la cadence. Heureusement, au bout de dix minutes les choses se mettent en place et je retrouve mes jambes de coureur, c'est Phil qui cale et je le lâche un peu.

15 minutes, on s'arrête pour une mini pause. On est sec, mais heureux comme des gamins qui viennent de faire une bonne farce. Retour assez laborieux sur un rythme nettement plus tranquille.

Le soir détruit, le lendemain mal partout...

Le genre de truc à ne pas faire trop souvent. mais qui est très bénéfique dans la préparation.

 

Gilbert

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