Plus d'une année d'inactivité sur ce blog... Et pourtant il y avait une délégation record d'orange-power à Frankfurt au mois de juillet!
Ci-après, les résultats et les récits de chacun par des cut&paste sur le forum du Rushteam
Hommes (2574 classés)
179 Evard Cedric 9h46 1h03 (726) 5h09 (235) 3h28 (232)
326 Cavedon Gilbert 10h05 1h05 (910) 5h15 (382) 3h37 (386)
391 Morel Philip 10h11 0h57 (298) 5h06 (193) 4h00 (868)
812 Chatelan Anton 10h53 1h10 (1459) 5h09 (241) 4h25 (1373)
1053 Lamard David 11h23 1h14 (1760) 5h42 (1099) 4h16 (1219)
1144 Besse Pierre-André 11h32 0h57 (297) 5h44 (1159) 4h41 (1623)
1498 Stauber Joel 12h16 0h58 (337) 6h10 (1718) 4h51 (1765)
1639 Hoffer Xavier 12h40 1h07 (1086) 6h20 (1872) 5h02 (1917)
1767 Haenni Henri 13h02 1h11 (1484) 6h32 (2045) 4h58 (1872)
45 Badre Marie 11h08 1h01 (564) 5h34 (907) 4h26 (1380)
144 Stettler Anne 12h39 0h58 (340) 6h38 (2118) 4h52 (1791)
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Marie
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voilà je me lance !
pour faire vite : départ vendredi en bus, des bouchons, des détours, qui nous empéche d'aller au briefing (c'est surtout Philip que ça stress). mais bcp parler de tri et bien rigoler durant le trajet
samedi dépot des vélo sans aucune attente, c'est impressionnant le nombre de bénévoles, ils nous accompagne jusqu'à notre place et nous aide et explique tout, tout cela en anglais, autant vous dire que pour moi ça a été très rapide !!! puis repas Thai (plat numéro 20 si vous voulez y aller) et sieste devant le tour de france.
mnt le révit commence préparer vous ça va être long !
dimanche lever 4 h 20 petit déj et départ tous en bus, là je me met à l'opposer de tout le monde pour écouter tranquille ma musique et me concentrer. on se retrouve à la sortie, on se sépare tous et je retrouve Anne pour partir à la natation, c'est déjà noir de monde ! on trouve quand même Philip, et David juste derrière (il voulait surement se faire monter dessus pour partir si devant) on partira ensemble et ça frappe, tire pied et des claques se perde vu le nombre de main aux fesses que j'ai eu. sinon natation en 1 h 02 j'ai pas voulus aller trop vite sur la 2 ième boucles et j'ai tout fait en glisse pour prendre le vélo sans fatigue
transition : je croise PA je me dit donc que j'ai bien nager puis c'est partis sous la pluie
à vélo je rattrape assez vite Anne, Cédric me rattrape puis Gilbert, mon vélo fait du bruit ça me stress un peu puis après 15 min je n'entend plus rien donc c'est bon, je rattrape aussi PA à un ravito et ça roule vite, très vite. puis Gilbert et Cédric me double à nouveau ??? 1 a crever 2 x l'autre est tomber puis c'est le tour d'Anton et là je me dit que je roule vite car d'habitude il me rattrape plus tôt.
la pluie s'arrete, le vent est présent et je ralentis un peu dans les 30 derniers km car je trouve que mon tps vélo est trop rapide.finalement je finirais en 5 h 34 se qui est vraiment bien surtout que comme j'ai été tranquille sur la fin je suis presque fraiche pour commencer la càp
càp, mal au dos au début, comme j'ai pas fait de pause pipi à vélo je me réjouit des 1er toilettes puis le 1 er tour s boucle en 1 h, là je vois Anne qui pause son vélo je ralentis pour l'encourager et à chaque demi tour je la croise c'est sympa, 2ième tour aussi en 1 h mais je commence à fatiguer, j'ai aussi un peu marcher (surtout pour savoir ou tout le rushteam en étais de sa course) 3 ième tour dure mais bon je sais que si je marche j'aurais juste mal + longtps, Saskia, Judith et Alain cours un peu avec moi ça fait du bien, je dois mettre 1 h 15 pour ce tour. puis le dernier enfin en 1 h 10 dure mais pareil vaut mieux courir j'arriverais plus vite surtout qu'à ce mnt là je me dit que les 11 h sont pas si loin et que ça me ferais une super perf.
au final 11 h 08, meme pas vu mes parents à l'arriver tellement j'étais heureuse et biensûr j'ai pleurer !
les prévisions de Philip était donc pas trop fausse, je sais pas si j'ai poser le vélo dans les 10 mais pas loin à mon avis, j'ai exploser mon meilleur chrono de 48 min et il faut vraiment que je m'entraine en càp car quand on voit les résultat toutes celles qui sont devant et derrière moi font - de 4 h
pour finir j'ai aussi repleurer à l'arriver d'Anne !
en tous cas merci à tous pour vos messages et pour les encourages le jour de la course
bravo à tous pour vos perf et félicitation au 2 nouveaux ironmans !
vivement l'an prochain qu'il y ai des nouveaux finishers et si vous choisissez Vichy je viendrais vous encourager !
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Henri
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Réveil à 4h du matin. Flo encore dans le lit, elle se réveille pendant quelques minutes pour m'aider à emballer les dernières choses.
A 4h30, petit-déjeuner, nous partirons avec le bus à 5h. Je n'ai pas tellement faim, mais j'essaie de manger autant que possible.
Nous prenons un bus bondé devant l'InterContinental. Une certaine sérénité tout de même, de la bonne humeur dans le bus.
À la zone de changement, il y a déjà beaucoup d'activité, et pas seulement des athlètes. Je prépare rapidement mes affaires, et j'ai donc beaucoup de temps pour cette file d'attente incroyable pour les toilettes. Difficile malgré tout d'en trouver une avec du papier.
Mon combi mise, je me dirige vers la gouille. Les pros et une autre groupe partent à 6h45. Ensuite, nous approchons gentiment de l'eau. Je fais 50 m dans l'eau et ressort.
Calmement, presque en silence, nous partons à 7h00. J'ai commencé dans le groupe de queue, sûr que j'étais de faire dans les 1h20+. Mais pour une raison quelconque, ce n'est pas ce qui se passe, je passe les premières 45 min à remonter le groupe jusqu'à ce que je trouve un groupe à ma vitesse. Je suis calme, détendu, comme je n'ai jamais été. Pas même de nervosité due à des coups des autres nageurs. Je respire bien, bon échauffement.
Je termine la première boucle toujours calme et tranquille. Alors que nous marchons vers la 2ème boucle, je croise Benoît qui m'encourage et me prend en photo. Je lui montre ma plus belle grimace.
Au cours de la 2ème boucle, je reconnais Anton qui a perdu son bonnet. Si je nage avec Anton, c'est qu'il y a qquchose de différent aujourd'hui. Ou bien il est dans un mauvais jour, ou je suis dans un bon. A la fin, je me rends compte que j'étais dans un bon: 1h11, meilleure performance personnelle. A la fin, 140 km dans la piscine et le lac depuis décembre 2011 paient leur dividendes.
J'ai battu David. YYYYEEESSS. Il y aura au moins une discipline dans laquelle je ne serai pas le dernier du RT.
Je rejoins tranquillement la zone de change, pas de précipitation, pas de nécessité d'élever la FC. Il pleut, déjà. Pas besoin de se sécher. Je me change. Je prends trop de temps, plus que je m' y attendais, en raison de la pluie, du mal à enfiler. Une transition de 10 min, c'est beaucoup trop. J'aurais pu faire ça en 5 mn.
Ok, départ vélo. Je vois beaucoup de gars foncer sur les premiers mètres, mais je prends mon temps. Je regarde mon cardio. Rester autour des 125 bpm pour les 50 premiers cils. Du vent et de la pluie. Pénible. Mais après un certain temps, la pluie est mon amie. Je ne la sens plus du tout. Nous avons un vent de dos. ça va bien. Nous rejoignons Francfort qu'on traverse pour aller dans la campagne environnante. Nous traversons un village de pavés grossiers. ça secoue pas mal. J'en vois un ou 2 tomber. Pavés et pluie: pas bon.
Toujours vent arrière. Je m'hydrate et m'hydrate (by the book) toutes les 15 minutes. Peut-être que je n'aurais pas dû. A la fin, j'aurais pissé 4 ou 5 fois sur le vélo.
Il y a quelques collines, mais je suis en attente de La Colline. Elle ne viendra pas. À la fin du 1er tour, je réalise que l'IM de Frankfurt est quasi plat. Vers la fin de la première boucle, je peux voir les gratte-ciel de Francfort à l'horizon. Je vais avoir cette image dans mon esprit longtemps.
On voit la fin des nuages. 30 km avant de Francfort, nous commençons à avoir vent de face, mais pas trop fort.
25 km avant Francfort, le soleil est de retour. Je vois ma famille et go pour une seconde boucle.
Première boucle en 3h10. Bonne forme et beaucoup d'énergie. Je suis même sûr à ce moment-là que, avec moins de pluie, je peux même rattraper mon retard et rester en dessous des 6h. Cela est vrai pour les premiers 60 km de la 2ème boucle. Mais soleil est là et je peux sécher.
Ma moyenne est au-dessus 32 km/h et je suis toujours en FC Z2. Tout va bien
Je croise de plus en plus de représentants de cette impressionnante délégation mexicaine (plus de 300 si j'ai bien compris, je suppose qu'ils ont eu leur propre avion). Equipés de casques aéro et de machines de guerre à 15K CHF. Mais j'ai l'impression que la pluie les a épuisés. Certains d'entre eux sont arrêtés, et d'autres agonisent
Je suis euphorique jusqu'à ce que le vent de face me frappe à nouveau. Sauf qu'il est plus fort maintenant. Et exactement frontal. Je me bats juste pour parvenir à un simple 22 kmh en moyenne.
Arrivé à Francfort, chaque kilomètre est une souffrance. Je suis vraiment impatient de commencer autre chose.
J'arrive à la zone de change. Je donne mon vélo, trouve mon sac. Je me changer en 5 min.
Du sel et de l'eau et je pars.
Première boucle ok. Du soleil. Trop pour moi, mais je suis ok. Je m'arrête aux ravitos. Je m'hydrate, et mange des bretzels (la seule chose que mon corps peut absorber) et je tourne doucement. J'entends quelqu'un me dire "Aller Henri" mais avec l'effet Doppler j'ai du mal à reconnaitre. En fait c'était Gilbert qui avance tel une fusée. Le temps de répondre, il est à 50 m. je ne croiserai personne d'autre.
Seconde boucle ok aussi. Toujours lent mais constant. J'utilise les éponges pour m'hydrater le corps aussi.
A la 3ème boucle je comprends le dicton : Un Ironman est un semi marathon précédé d'un trèèèèèèèèèèèèèèès loooooooooooooong échauffement.
Suis vidé, mais je ne marche qu'aux ravitos. Je commence à avoir du mal à avaler les bretzels, peut-être que je suis déshydraté. Un gel, du coca...
La 4ème boucle est pénible, j'essaie de donner tout ce qui reste mais il ne reste plus rien. Chaque km est une torture. Je résiste en me disant "aller, je me suis entrainé pour ça" tel le GI moyen avant le combat.
Les Dieux m'ont entendu. Au km 36, le vent et la pluie recommencent. Une grosse averse violente. Mon corps réagit instantanément en accélérant de 6h45 au kil à 5:30 au kil. Le vent et la pluie sont forts et de face en plus, mais je suis de nouveau opérationnel et je cours en encourageant l'armée de mexicains qui n'ont que 2 ou 3 chouchous (encore 2 tours à faire les pauvres). Derniers mètres. Un sourire pour la caméra (du moins je pense que c'était un sourire).
13h02.
Je visais 12h30 plus ou moins, mais je suppose que je suis trop vieux pour cela. Ou peut-être que j'ai mélangé les chiffres. Numéro 166 dans mon groupe d'âge de 245 (30 d'entre eux DNF).
J'ai amélioré mon temps mais ce n'est pas le même IM, je suis en meilleure forme à la fin. Mais mes jambes ont plus souffert. J'ai plus de douleur résiduelle qu'à Zh.
Maintenant la question est: quel va être mon prochain IM? J'aimerai bien faire l'IM Cymru (Pays de Galles). Ou suis-je trop vieux pour m'améliorer ?
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Philip
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Super week-end à Frankfurt! Je retiendrai la bonne humeur du groupe et l'ambiance top tout au long de ces 4 jours , plus que la course en elle-même!11 au départ, 11 finishers, objectif atteint! Avec en prime Anne et Joel qui complète les liste des iron(wo)men oranges!
Un grand merci à tous les accompagnants (Benoit, Judith, Stéphanie, Adrien, Alain, Celine, Sandra, Esmeralda, Alain, Saskia, Agnieszka, Florence, Romaine, les parents à Marie) pour vos encouragements!
La perf du jour est conjointement détenue par Cedric (9h46 avec 2 crevaisons) et Marie (11h08, tout simplement énaauuurme!)
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Anne
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Départ pour Frankfurt dans la bonne humeur comme chaque déplacement avec le Rushteam. Rencontre avec nos supporters le lendemain après-midi...et c'est là que pour moi tout commence vraiment. Mal de crâne, mon genou me fait toujours mal, mal au ventre, le soir je me force à manger 1/3 de mon assiette de pâte...que je rendrais dès mon retour à l'hôtel...là je me dis ça ne va pas le faire surtout si je n'ai rien dans le ventre, bref on va tous mourir...Heureusement qu'Alain est toujours positif et me dit de dormir, d'oublier et qu'on verra demain matin...
Dimanche, 4h, je me lève, mal de tête passé, bide comme normal avant une course. Je me force à manger un ballon...encore peur qu'i ne passe là, mais ça tient, me dis que si mon genou tient, tout ira bien :-)
J'entre dans le parc à vélo avec Marie, on se dirigie vers la flotte...à contre sens de tout le monde pour amener nos sacs blanc, alors ça a l'avantage de croiser tout le monde dont nos collègues rushtistes! Dans l'eau on retrouve Phil, j'admire cette foule de bonnet rouge...impressionant!
Départ baston, faut dire que les filles on a pas l'habitude de se faire taper dans les tri...on est jamais beaucoup! Là je revis un revival de Belfort avec lunettes arrachées, coups, me retrouve sous l'eau...j'attends que l'orage passe et arrive enfin à mettre un bras devant l'autre pour nager correctement. Sortie de l'eau à l'Australienne, je vois donc Phil et PA qui échange 2-3- mots, sympa de les croiser.
Re-belotte pour un tour, tranquille, moins de monde et je nage "bien" (hein Benoît :-) sans trop me stresser. Je sors avec Joooooëëëëllllll, que j'appelle plusieurs fois sans qu'il ne m'entende tout de suite (trop concentré)...sympa aussi de le voir. On discute pendant qu'on monte tranquillement en marchant cette petite pente dans le sable.
Transition ou je me concentre bien pour rien oublier, je commence à mettre ma combi dans le sac bleu, où une bénévole me dit: Dass, mache ich...trop gentil, on se sent vraiment comme des pros ici :-)
Je sors du parc à vélo, grimpe dessus, vois Saskia et Alain grand sourire, ça me fait trop plaisir de déjà les voir, et c'est partit. Première gouttes de pluie, même grosse averse ...qui nous quittera plus jusqu'à la fin du 1er tour vélo. Grosse pluie, ça glisse, suis vraiment pas rassurée de plus après ma chute sur les rails, encore plus peur, suis très prudente sur les rails et les virages. Je monte mes lunettes car on voit rien. Je ressens mon genou, mais la douleur restera constante tout au long du tour, youpie :-) Faut juste pas y penser, comme m'a répété Alain 15x :-) Contente de voir l'équipe de supporters au HeartBreak Hill, les filles Alain et Adrien, mon seul soucis pour l'instant et de trouver des toilettes...ma vessie va exploser...et non...je n'ai pas pensé à le faire sur mon vélo...en tant que filles l'idée ne m'a même pas effleurée..mais j'aurais peut-être dû, car en tout me serais arrêtées 5 fois sur le vélo faire pipi..je n'ai pas compris ce qui m'arrivait car à l'enraînement je n'ai jamais autant besoin.
Fin du première tour vent et pluie dans la figure, ça fait plaisir...mais tout va bien, je me sens assez bien. Deuxième tour, je me fais moins dépasser les bêtes sont passées et le reste roule plutôt à ma vitesse, ça fait plaisir. Fin du tour difficile avec le vent de face, mais le soleil est revenu.
On me prends mon vélo à la transition, là encore...ça fait trop pro..:-) et je vois Marie qui fini son premier tour cap derrière le grillage qui m'encourage, on échange 2-3 mots, sympa de sa part de s'être arrêtée. Je vais courir derrière elle un bon moment, on se fait des grands coucou à chaque fois qu'on se croise.
Dès le départ j'entends des "Klasse..Anneee", vraiment sympa les supporters Allemand, et les bénévoles aussi, toujours souriant à encourager! Premier tour nickel, je rencontre encore Saskia, Judith, Alain qui cours avec moi, je peux enfin parler et raconter mon vélo...c'est pas drôle d'être seule si longemps :-) Deuxième tour, tout va bien...me dit que je vais boucler cette affaire en 4h tranquillou...et ben non..c'est là que tout se gâte...je comprends enfin ce que veux dire le coup de barre..de ne plus pouvoir courir...que tout est dans la tête... mal partout, j'ai le genou enflammé, mal au bide, aux hanches, même aux bras?!...je me rappelle ce qu'on m'a répété plusieurs fois, cours le plus que tu peux et marche au ravitos...c'est ce que je fais donc, je fais fonctionner ma tête, elle me fera courir un maximum. Encore besoin d'aller aux toilettes mais là si je m'arrête je repars plus...Je rattrape Xavier dans le dernier tour, il me rattrape par la suite et m'attendra jusqu'à la fin (je n'aurais peut-être plus couru sans toi, Merci!), les 3 derniers km sont un vrai calvert (joyeux calvert on disait Marie?? :-)..heureusement qu'il est là presque tout sourire ainsi que toujours mes fidèles supporters, Saskia, Judith et Alain qui me feront courir encore un bout, et arriver enfin sur ce tapis rouge tant attendu!! Et là je vois au fond, Marie, Phil,Gilbert etc...tout au fond qui m'attende j'ai mal partout, j'arrive pas à y croire...un grand moment! J'en pleure et m'effondre dans les bras à Marie qui me dit...vient pleurer avec moi :-))
Je vois Jo ensuite, on se félicite, trop contente pour lui aussi, les heures suivantes furent aussi difficile...dur de se mouvoir, dur d'aller aux toilettes, dur de manger, boire, monter les marches, mais BREF: J'ai fait mon premier Iron :-)
Merci à tous d'avoir été là, j'ai tellement eu de plaisir à vos côtés! Et je suis définitivement pas faite pour être seule si longtemps! J'ai adoré les entraînements avec vous (presque plus que la course)! Merci à Phil pour les plans...presque mieux qu'un pro :-)
Me réjouis maintenant de profiter de l'été et des week-end! Vous allez tous me manquer cet été :-)
Et je vois déjà Phil me motiver pour l'année prochaine...:-) Pour le moment j'ai pas envie d'y penser, mais si je devais, je poserais mes conditions: Que Saskia, Judith, Benoît et Jo fasse avec moi....:-) Ou alors que je passe à autre chose...:-)
Merci à tous les supporters d'être venu, on se serait cru à Lausanne, c'était génial de vous voir au bord du parcours! Chouette week-end dont je vais me souvenir longtemps, et merci à Marie de m'avoir accompagnée sur cette épreuve, prochain but pour nous deux...les cow-boys aux Québec :-)
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Pierre-André
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A mon tour de vous faire mon récit.
Voyage en groupe vendredi, un peu longuet mais très bonne ambiance. On arrive à l'hotel à 17h juste à temps pour passer prendre les dossards, mais trop tard pour le briefing de 17h30. On rejoint Xavier, Anton, Cédric pour la pasta party. Retour à l'hotel pour une première nuit.
Samedi on dépose les vélos. L'organisation est impressionnante. Je remarque que mon compteur a un problème, la pile est pourtant bonne et je ne trouve pas ce qui cloche. Tant pis, je devrais m'en passer lors de la course et rouler au feeling. L'après-midi on visite une exposition assez décevante et je rentre me reposer. Le soir on avale un plat de pate et au lit.
Dimanche réveil habitel à 4h pour un petit déjeuner copieux et départ pour la zone de change en navette. Je gonfle mes boyaux, et enfile ma combi avant de me mettre l'eau en 2ème ligne. En poussant la moindre pour me mettre tout devant, je constate que la fille devant moi connait les trucs de poloiste. Départ sans un coup, personne ne se frotte à deux experts à la fois. Sortie à l'autralienne synchrone avec Phil et Anne. Pour la deuxème boucle je vise les bouées oranges, par contre il y a un petit piège, il faut d'abord passer derrière un bateau et je dois fortement corriger le tir. Sorite en 57 minutes avec Phil à mes côtés, ca ne fait que le 3ème triathlon d'affilée que nous nageons à la seconde prêt (Belfort, Zug et Frankfort) qu'elle que soit la distance !
Bonne transition pour moi et départ à vélo. Je croise plusieurs fois Gilbert et Cédric qui connaissent des problèmes (chute et crevaisons). Marie me dépasse sous une pluie battante. Elle est impressionnante ! Ren à faire cette fois. Deuxième tour sous le soleil, mais j'ai laissé des forces dans les parties venteuses et je peine sur le deuxième passage à Hearthbreak Hill. Fin du vélo en 5h44.
Sur le marathon j'essaie de tenir un rythme de 6min/Km. Malheureusement après 25km je prends un dernier gel que je n'arrive pas à digérer. Je devrais finir au coca et à l'eau.Je finis en 4h41. Merci à tous ceux et celles qui nous ont encouragés tout au long de ce parcours. Un grand bravo à tous, finir un Iron c'est un exploit, alors le faire en groupe ça motive. Particulièrement bravo à Anne et Joel qui rejoingnent le club (de moins en moins fermé) des ironmen du Rushteam ainsi qu'à Marie qui explose les chronos.
Je sens que Benoit n'attend que le signal pour rejoindre ce club. Saskia et Judith sont d'autres sérieuses candidates pour l'année prochaine.
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Gilbert
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Enfins arrivés à Francfort après un long mais sympathique voyage, on a juste le temps de passer chercher les dossards. Phil est déjà stress et court presque pour aller chercher son sésame situé à 2km de l'hôtel. Une fois l'objet de toutes nos convoitises en main, on part à la Eissporthalle pour pour la pasta party. On y retrouve Xavier ainsi que Cédric, Philippe Reveillard et Pierre Badel.
Le lendemain, journée pépère avec la dépose des vélos sur le site du départ, organisation à l'allemande: pas d'attente et tout est réglé comme du papier à musique. On découvre le site du départ, et j'en profite pour faire trempette avec Anton. L'organisation dépose les bouées et le repérage dans l'eau semble assez facile. Reste de la journée à l'expo et sièste à l'hôtel.
Dimanche, réveil peu avant 4h, nuit agitée mais tout de même assez dormi. On déjeune en vitesse et on prend le bus de l'organisation à quelques encablures de notre hôtel. C'est bondé mais beaucoup plus simple que d'y aller en transport individuel. Arrivé sur site, je commence par gonfler mes boyaux. Le temps à l'air sec et je mets pas mal de pression afin d'éviter les crevaisons (la suite prouvera que j'ai eu à la fois tort et à la fois raison). Longue attente pour les toilettes et direction la ligne pour juste apercevoir le départ des pros et élites après la prière (on est en pays catholique) et l'hymne national allemand. Je me place un peu à l'écart, à droite du chemin le plus court car je n'aime pas me faire bousculer.
Départ tout en douceur, pas de coups et navigation facilitée grâce aux grosses balises placées sur la berge. Je décide de partir très tranquille en glisse et sans battre des pieds. L'inconvénient de partir à l'extérieur est qu'il est impossible de passer proche des bouées, je fais donc quelques mètres en plus mais sans aucun accroc. Premier pipi. Sortie à l'australienne, et cette fois ci je me place à la corde pour la deuxième boucle que j'entame sur un rythme un poil plus soutenu. RAS pour le retour, sortie en 1h05 pas mal vu que je n'ai nagé que 25km depuis le début de l'année.
Les premiers mètres pour rejoindre la zone de change sont assez éprouvants, il faut gravir une dune de sable, et je suis le seul à courir. J'arrive au sommet complètement essouflé. Je trottine pour rejoindre mon vélo, il commence à pleuvoir.
Départ du vélo sans stress, je préfère mouliner et laisser passer les avions de chasse dans les premiers kilomètres. Je passe Joël assez rapidement, il a du traîner encore plus que moi à la transition. Le passage dans la ville est assez scabreux avec des chutes devant moi et un revètement particulièrement défoncé. Par contre l'attitude des coureurs est en général correcte, peu de monde essaye de profiter de l'aspiration. Première bosse, et je double Anne. Il s'est mis à pleuvoir vraiment fort, heureusement il ne fait pas froid mais la route est très glissante. Je passe le secteur pavé difficilement sur la plaque avec des chutes un peu partout autour de moi, Deux concurents ont même réussi à déraper de la roue arrière en même temps et se sont crochés les guidons dans leur mésaventure. Je sens que l'arrière se dérobe assez souvent en raison de la pression élevée des boyaux qui limite l'adhérence; en même temps je n'ai pas crevé ce qui semble être fréquent chez les autres concurrents. J'avais déjà fait Franfort en 2006 avec Pierre-André, mais je ne me souvenais plus trop bien du relief, le parcours est très roulant mais avec beaucoup de relances dans des rond-points ou intersections. Petites frayeurs dans la descente avalée à plus de 70 km/h (76 dira le Garmin) au moment où il pleut vraiment fort, c'est même douloureux et je suis assez crispé. Je passe Pierre-André et Marie aux alentours du 55ème kilomètre. Je décide d'accélérer la cadence et d'appuyer un peu plus fort; de plus il me semble que tout le monde se traîne dans les virages. Mal m'en a pris: malgré quelques avertissments résumés à des glissades sous contrôle, j'ai la roue arrière qui se dérobe en sortie de virage rapide alors que j'appuyais assez fort dans la relance. Je me retrouve à terre et je vois la route défiler sous mes yeux. Je finis dans un champ, mais je n'ai pas l'impression d'avoir tapé trop fort. Deux officiels me remettent sur pied et me ramènent mon matériel dispersé à la ronde. Le vélo n'a pas trop souffert, j'ai juste quelques éraflures et je saigne un peu, je perds un peu de temps à remettre ma sacoche et ma chaîne, et je repars sous l'oeil incrédule des officiels qui me voyaient déjà DNF. Du coup ça m'a un peu refroidi et je tempère mes ardeurs. Je repasse Pierre-André qui se fait un malin plaisir à rester derrière moi pour me doubler à nouveau quelques kilomètres plus loin. "Maintenant que j'ai dépassé Gilbert à vélo sur un Ironman, je peux finir tranquille". Je repasse Marie et on échange quelques mots. Fin de la première boucle vraiment pas facile avec pluie et fort vent de face. J'en ai en peu marre, vivement que ça se termine. Heureusement le ciel se dégage, et j'effectue la deuxième boucle essentiellement au sec mais avec toujours le même vent de face sur le retour. Deux pipi sur le vélo, vu les trombes d'eau, nettoyage automatique...
Débarassé de mon vélo, j'ai de la peine à retrouver mon sac, heureusement un bénévole me le ramènera pour moi. Transition un peu lente et départ pas trop rapide. J'ai décidé de partir sur des bases de 4:45 au kilomètre, et c'est la première fois que je passe les premiers kilomètres plus lentement que mon objectif. Je sens que ça va être dur. J'arrive à me caler sur cette vitesse de croisière, mais je ne pense pas être capable de tenir la moyenne. Effectivement le marathon sera une lente agonie avec des temps de passage de plus en plus lents. À la fin du deuxième tour je préfère ne plus regarder la montre. Je passe Pierre-André, qui ne peut voir que la moitié de la foule nombreuse, plus tard Henri et je fais un bout de chemin avec David. J'ai l'mpression que tout ce que je bois passe directement par la vessie, et je dois aller aux toilettes (lisez éponge) deux fois; en conséquence, je diminue un peu les ravitaillements. À l'entame du dernier tour, je passe Phil avec qui je fais un brin de causette. Je lui propose de finir ensemble mais il n'est pas trop de cet avis, me conseille plustôt d'essayer de finir sous les dix heures. Et c'est vrai que c'est encore réalisable: il faut courir les 9 dernier kilomètres en moins de 46 minutes. Difficile mais pas impossible d'autant plus que j'ai l'impression d'avoir un second souffle. Mais 5 kilomètre avant l'arrivée mes jambes commencent à me parler:
- On en a marre, on veut s'arrêter maintenant!
- Taisez vous jambes! C'est moi le boss, et je vous dis qu'on va finir cette course sous les dix heures!
- Non mais ça va plus là, il faut vraiment qu'on s'arrête...
- La ferme!
- OK, on t'avais prévenu!
Et là: plus rien, vidé, ruiné, scotché, arrêté. Je suis obligé de m'arrêter et de marcher pendant un bon kilomètre. Je reprends tout tranquille. Je me dis que Phil ne va pas tarder à me dépasser. Mais petit à petit l'énergie revient, et je suis capable de recommencer à trotter surtout avec le nombre de kilomètres restants se rédusant à bientôt plus rien. Je finis fort (quasi au sprint) assez content tout de même.
10h05 avec très très peu d'entraînement et des kilos en plus, bilan finalement assez positif.
On se retrouve tous dans la zone d'arrivée, il n'y a que des finishers au Rushteam, tout le monde en a bavé (Marie semble étonamment fraîche), mais tout le monde est heureux d'avoir passé la ligne. Deux nouveaux Iron(wo)men et des meilleures performances pour beaucoup.
Mal partout, mal le lendemain, mais deux jours plus tard tout est oublié et on pense déjà au prochain...
Personellement au niveau social, c'est de loin le meilleur Ironman auquel j'ai participé, et je me réjouis de revivre cette expérience à nouveau avec d'autres novices je l'éspère.
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Cédric
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Le problème quand on est lent à la détente c’est que soit les premiers ont déjà fait la trace… (comme ci-dessus), soit il faut feinter l’adversaire (dixit mon entraineur de basket d’il y a fort longtemps.. mais ceci Thierry ne nous regarde pas..)
Donc je ne vais pas vous refaire le coup du gars qui un certain jour de juillet 2011 s’était laissé influencer pour tenter à nouveau l’expérience de l’IM, chaque fois différente je sais, mais …. Je ne vais pas nous plus tout vous dire, vous raconter, vous conter (vouté ou pas), puisque beaucoup l’ont déjà fait et je les en remercie. Au risque de vous déprimer et de vous ennuyer.
Reste donc des impressions, des sentiments, faits de course, coup de gueule et autres jérémiades qui auront parsemés un weekend haut en couleur. Ça donne en vrac :
- Une prépa perso passée sans problème, sans blessure, sans maladie et soucis. Mais avec ses doutes, ses pauses, ses coups de moud et de boutoir..
- Un voyage en train de 1ère classe en … 2ème classe, la classe quoi ;-) (à méditer quand je lis vos récits ci-dessus et le cout relatif de l’exercice, somme toute peu différent, et le gain en énergie pour le jour J)
- Un hôtel bien situé, calme, où l’on a eu moult fois l’occasion de croiser d’autres têtes connues et de se faire l’Ibis.. (Cédric, one point..).
- Une alimentation équilibrée qui a fait ses preuves. Sous-entendu : je n’ai pas mangé local ;-)
- Un agenda de « ministre sous Sarkozy après l’élection de Hollande » (sous-entendu « sur le départ ») avec ses déplacements calculés et sous bonne escorte, ses nombreuses périodes de repos et de sieste, sa gestion du stress alors que tout a été pensé dans les moindres détails, sa garde rapprochée,…
- Une natation où le lac, en légère descente, m’a permis de gagner à nouveau 3 minutes sur l’horaire 2011 (lui-même ayant 3’ de moins que celui de 2010, année de mon premier fait d’arme). Si je continue ainsi et « ceteris paribus », je compte battre PA en … 2022 ;-). La confiance règle, mes notions de math se diluant (« luant ») sous l’effet de la moiteur de ce dimanche 8 juillet.
- Un vélo qui m’a permis de traverser toutes le régions du globe -à savoir les moussons d’Asie, les grands vents des plaines de l’Oural, les sécheresses des grands espaces d’Amérique du Nord, les orages de grêle continentaux (et tard aussi..), les pavés des anciennes civilisations et les autoroutes des mégapoles modernes. Oups, je glisse, je des-rails… - et aussi tous les états d’âme(Ced)ric : la joie d’aller plus vite que Tatanka (bison futé lui aussi d’Amérique..), la tristesse de voir ses rêves (eux aussi d’Amérique.. ) s’envoler après 3 crevaisons, la force de ne pas se laisser crever-sans-raison, les pleurs (mais sous cette pluie battante il n’y a que mon égo qui en fut, non pas de chêne, mais témoin..). Au final, 5h09 dont j’estime à 4h50 sur la selle, 2’ à selle (pour les statisticiens et les pas pudiques : 4x30’’ de pipi) et le reste passé à réparer-gueuler-gémir-pleurer-s’énerver en langue de Goethe. Ach… Rageant, d’autant que le fameux boyaux en question n’avait pas 4 jours d’existence…
- Une cap composée à la Chopin, rythmée comme une valse à … 4 temps. Soit 4 tours de 52’ chacun, pas de jaloux. D’accord je m’étais mis en quatre pour l’attaquer, casaque blanche affublée de notre croix suisse. Cette dernière a fini par déteindre physiquement, « J’y crois pas me dis-je.. ». Puis « croix de bois croix de fer, je vais y arriver, sinon je vais enfer». A l’envers, ce long chemin de croix ne s’est pour terminer pas si mal … terminé. 3h28. Punkt schluss.
- Des visages, tellement de vies-sages ou pas, qu’importe. Que j’emporte, avec leurs sourires, leurs encouragements, leurs égarements. Mais plus rarement. Alors à toi qui peut-être fut là je te dis MERCI ! Et si ce n’était pas toi, tant pis, pas de répit et sans gaspi, il t’est aussi adressé, comme à tous ces inconnus qui nous ont soutenus.. Les remerciements vont également à toute l’équipe du Rushteam présente, of course, ou pas.
- Une morale, histoire de garder le moral (pour être passé à 11’ de la qualification à cause de problèmes techniques), qui me rappelle la chance que l’on a de pratiquer ce sport, le sport, un sport, qu’importe. Je me souviendrai longtemps de ce vieillard assis dans sa chaise roulante, le long du parcours vélo, détrempé mais heureux d’être là, pour nous encourager et pour partager un peu de notre rêve. En chantant peut-être.. « Amérique, Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai.. »
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David
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et me voila prêt pour mon 3 IM
Après un trajet en voiture avec la famille le vendredi après le cortège des écoliers (on veut bien faire un IM mais à condition de concilier vie de famille et de ne pas briser le rêve de nos garnements !!)
Direction la pasta-party ou l'on retrouve nos chers ruchtistes qui ne sont pas arrivés bcp de temps avant nous
le samedi jour ou je me consacre qu'a amener mon vélo à la zone de change et de rentrer le plus vite possible à l'hôtel pour manger et sieste devant le TDf il ne faut pas me disperser comme à Zurich en 2010
jour J réveil matinal et départ pour la course ou dans la gravière je me mets assez devant et là je croise Marie qui me dit mais tu vas recevoir des coups (no blème j'en donnerai aussi et nagerai qquefois les poings fermés 40m à la 1 sortie ouah apparement cela m'a boosté et finalement je sors en 1h14 suis satisfait direction le vélo ou dans la montée je croise Benoît qui m'encourage transition en 6m et là il commence a pleuvoir (un déluge pdt 1 tour) aie j'ai bcp trop gonfle mes boyaux !!
mieux vaut mettre 1h14 a la natation et mettre 6m à la t1 que nager un poill + vite et se pomponner à la transition
le parcours urbain me plaît assez le vélo se passe bien lors du 1 tour et après 80 km je rattrape Anne et l'encourage et n'a pas la tête des grands jours à ce moment,, tout en faisant la technique Gilbert pour les pauses pipis
le 2 tour arrive et le soleil est au rdv par contre mon boyau arrière glisse sur des portions ou la route est encore mouillée d'ailleurs a 1 virage dans 1 bled me rattrape de justesse et me fait applaudir il y a 1 stand juste après le virage par la foule pour ne pas être tombé ayant fait du cyclocross plus jeune ça aide
la fin du vélo est pénible le vent de face est terrible sur les 40 drnrs kils suis heureux d'en finir et de commencer la càp
là une foule énorme nous attend et nous encourage et me fait prendre par mon euphorie ambiante, je pars beaucoup trop vite env 5m au kil alors que je devais être en 5'30 5'40 pour faire 4h
je rattrape Phil et nous courrons un bout ensemble (tjrs trop vite) tous les gels et boissons que je prend passe yes heureusement j'ai l'estomac solide , je croise Sandra qui m'apporte qques gels et même de la crème solaire cours un ptit bout avec moi.
l'arrivée est proche les objectifs vont être atteints battre mon record passé sous les 11h30 et ne pas finir détruit comme à Zurich
finalement 11h23 donc du plaisir avant tout
bon après 3-4j de repos en analysant ma course 2 regrets regardé bcp trop mon polar sur le vélo et parti un poil vite en càp
sinon Un grand bravo à tous pour votre bonne humeur et vos performances personnelles
et surtout à Marie qui pour moi à fait une couse ENORME
faudra que je fasse un IM pour mettre 11h07
si j'en fait 1 c'est avec l'accord de la famille et que pour eux bien sûr il y ait une contrepartie
Roth 2013 bof déjà fait cet IM serait plutôt tenté par Vichy
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Joël
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On remet le 14.07.2013 à Roth, avec Judith, Saskia, Benoît, Matteo (4 newbies sur la distance!), Henri, Anne, Pierre-André et Philip.
a+
Philip