Voilà, c'est fini...

Dernier entraînement spécifique aujourd'hui. J'avais prévu de le faire hier, mais j'avais trop de boulot et je n'ai pas pu trouver un créneau.

Au programme: course à pied à un niveau assez intensif afin de vider les réserves de glycogène des muscles dans le but de surcompenser la semaine prochaine avec un apport conséquent d'hydrates de carbone.

Je me rends au bord du lac à Vidy, à midi afin de se retrouver dans les condions de course. Il faut très chaud, le parcours est plat et il est mesuré ce qui me permettera de connaitre mes allures. J'ai oublié le cardio, je vais courir au feeling et au chrono.

Départ pour un échauffement de 4km "rythme iron" sur lequel je n'arrive pas à me caler. Bien trop vite: 1er kil en 4:08, puis 4:08, 4:24, 4:27. Puis le plat principal: 6 x 5 minutes au seuil avec pause 2 min au trot. Je pars à chaque fois au départ d'un kilomètre pour avoir une idée de la vitesse au kilomètre et je continue sur la lancée jusqu'à 5 minutes. ça nous donne: 3:37, 3:34, 3:32, 3:30, 3:37, 3:32. Pas mal, mais au dessus de mon seuil (il doit être aux alentours des 3:40 - 3:45).

On termine par 1km pépère et 4 km rythme iron (de nouveau départ trop rapide): 4:15 - 4:17 - 4:36 - 4:31, et 1 kil de retour au calme.

Au total 20km en un peu moins dune heure trente.

Bilan assez positif, même si l'entraînement était tout sauf facile: j'ai souffert énormément de la chaleur. Malgré la casquette et un parcours mixte ombre-soleil j'ai beaucoup de peine à gérer ce stress. Autre sujet d'inquétude, mes chaussures avec lesquelles j'attrape des ampoules à chaque sortie de rythme. Ceci dit vu la chaleur à l'intérieur des pompes je ne suis qu'à moitié surpris. Je suis en train de me demander si c'est le bon choix pour Zürich. Et enfin mes estimations d'allures: toujours aussi farfelues. J'espère qu ça ne va pas me jouer des tours lors de la course. Il faut vraiment que je me force à partir super-tranquille et de ne pas dépasser mon allure type dans les premiers 5km. Etre en dessus ne serait même pas un mal.

Il ne reste plus que des des sorties tranquilles au programme. Le plus dur est derrière nous, comme j'aime à le répéter: courir un Ironman ce n'est rien en comparaison des entraînements pour y arriver.

Ironman Zürich en 2005: 35 degrés, un re-make en 2010?

a+ gilbert